L’APPEL du 20 février 2023 pour sauver le Mali refuse de cautionner toute violation des libertés d’expression et d’association
Lisez le communiqué
C’est avec stupéfaction que nous avons appris par les communiqués du conseil des ministres du 28 février et celui du 06 mars 2024, les dissolutions respectives de l’Association Kaoural Renouveau International et celle de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS), toutes deux membres de l’Appel du 20 février pour sauver le Mali.
En cette circonstance douloureuse, nous exprimons notre solidarité et notre soutien indéfectible aux responsables, militants et sympathisants de ces organisations.
Encourage les responsables desdites organisations à soumettre des recours auprès des juridictions compétentes aux fins d’annulation de ces décisions qui constituent une entrave aux libertés d’expression et d’association et surtout au droit de veille dévolu aux organisations de la société civile par l’article 40 de la nouvelle Constitution.
L’Appel du 20 février pour sauver le Mali exprime son refus de cautionner toute violation des libertés d’expression et d’association et invite les autorités de la Transition au respect des droits de l’homme consacrés dans notre Constitution et dans les Conventions internationales ratifiées par notre pays.
L’Appel du 20 février pour sauver le Mali, fidèle à l’idéal démocratique et républicain invite les autorités de la Transition à privilégier le dialogue et la concertation pour relever les défis qui assaillent notre pays.
Enfin, l’Appel du 20 février pour sauver le Mali rappelle au gouvernement de la Transition d’honorer les engagements du chronogramme électoral pour le retour à l’ordre constitutionnel normal et la fin de la Transition, le 26 mars 2024.
Bamako, le 07 mars 2024.
Le Coordinateur par intérim
Badara Alou SACKO
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