Le ministre DOUMBIA Mariam TANGARA l’a déclaré à la COP30 à Belém, au Brésil : « Le Mali regrette la non-tenue des promesses faites lors des COP de Paris et de Baku »
La COP30 qui se déroule à Belém bat son plein. La délégation officielle du Mali est conduite par DOUMBIA Mariam TANGARA, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.
Lors du segment ministériel, qui s’est ouvert ce lundi 17 novembre, le ministre chargé de l’Environnement s’est adressé à ses pairs du haut de la tribune de la COP30.
Prenant la parole, elle a transmis au peuple frère et ami du Brésil les salutations fraternelles du Peuple du Mali et de son Gouvernement, sous le leadership éclairé du Président de la Transition, Chef de l’État, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOITA, Président en exercice de la Confédération des Etats du Sahel, résolument engagé dans la lutte contre les changements climatiques.
Dans son intervention, le ministre a rappelé les conséquences du dérèglement climatique qui frappent notre pays dont : les sécheresses, les inondations, les vents violents, les fortes variations de température, entre autres.
Pour DOUMBIA Mariam TANGARA, comme solution, le nexus climat-paix-sécurité, reconnu comme l’un des principaux défis du Sahel, constitue désormais une alternative crédible.
Autres solutions préconisées par le ministre chargé de l’Environnement, la vison 2063 accompagnée d’une Stratégie Nationale pour l’Émergence et le Développement Durable (2024-2033) assortie d’un Plan d’actions pour renforcer l’amélioration du cadre de vie des populations. Parmi les actions réalisées ou en cours de réalisation : la construction de 04 centrales solaires photovoltaïques, la réalisation de centaines de kilomètres de lignes de transport et de distribution d’électricité.
Le ministre a également mis un accent sur les œuvres sociales du Président de la Transition qui ont permis la réalisation de 512 forages au bénéfice des populations vulnérables.
Pour DOUMBIA Mariam TANGARA, il convient de signaler que le Mali, à l’instar de bien d’autres Etats africains, regrette que les promesses répétées des COP de Paris en 2015 et de Baku en 2024, peinent encore à se concrétiser. Et de regretter que les engagements sur le financement de l’adaptation, les pertes et dommages, ou encore le transfert de technologies doivent enfin devenir réalité.
Face à l’urgence climatique, la complexité de la tâche consiste à renforcer la gouvernance climatique. A cet effet, il est nécessaire d’harmoniser et de simplifier les procédures d’accès, notamment de faciliter l’accès aux fonds destinés à l’action climatique.
CCOM/MEADD
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